Par Lauriane Palardy-Desrosiers

L’équipe d’éducation aux droits humains du PIFDH 2019 composée de Vincenza Nazzari, directrice de l’éducation, Jean-Sébastien Vallé, spécialiste principal en éducation et Stéphanie Pelchat, stagiaire en éducation.

Un mois s’est écoulé depuis le début de mon stage chez Equitas et je n’ai pas vu le temps passer ! Les journées sont bien remplies, mes tâches varient énormément et l’équipe est aussi inspirante qu’hilarante. Ceci étant dit, heureusement que l’on m’avait avertie de la charge de travail… !

Le stage en éducation aux droits humains est très exigeant, mais extrêmement gratifiant. Après de longues heures passées à préparer un rapport sur le contexte régional des droits humains tel que perçu par les participant-e-s du Programme international de formation aux droits humains (PIFDH) 2019, j’ai eu la chance de voir les fruits de mon travail. La première matinée de formation des animatrices et animateurs de la 40édition du PIFDH fut dédiée à analyser le contexte régional des droits humains en comparant ce rapport avec celui produit par Amnistie Internationale.  J’avoue avoir ressenti une grande fierté en écoutant ces humain-e-s admirables discuter en s’appuyant sur les informations que j’avais colligées.

Or, la gratification liée au PIFDH dépasse le travail formel. C’est pendant les conversations de corridors et entre les éclats de rire que le sentiment de satisfaction le plus profond émerge. En tous cas, pour moi.

Marthe Wandou, coordinatrice générale d’Action Locale pour un Développement Participatif et Autogéré (ALDEPA) au Cameroun

Déjà, j’ai eu des échanges qui ont remis en question certains de mes aprioris. Déjà, j’ai pris part à des moments magiques pendant lesquels la communication a transcendé la langue. Déjà, j’ai versé des larmes en catimini pendant que Marthe Wandou, une animatrice camerounaise, me parlait de son travail. L’an dernier, elle a été sacrée l’une des 100 femmes africaines contribuant à la paix dans le monde par l’Union Africaine. Avec plus de 75 employé-e-s, elle lutte pour l’autonomisation des femmes en permettant, entre autres, aux femmes victimes de violences sexuelles d’avoir des soins et à celles n’ayant pas eu accès à l’éducation d’avoir une deuxième chance. Que dire de plus ! Frissons garantis !

 

J’aurais beaucoup de choses à raconter, mais le devoir m’appelle ! Demain, la centaine de participant-e-s venu-e-s des quatre coins du monde, de l’Arménie aux Îles Fiji en passant par Haïti, l’Argentine et le Sénégal, s’inscriront officiellement pour commencer leur parcours au PIFDH. Un sentiment d’excitation se mêle à une forme de trac vis-à-vis cette expérience imprévisible qui sera certainement pleine de rebondissements ! J’ai bien hâte de vous faire part des réflexions qui accompagneront la fin du PIFDH. À bientôt !