Sandrine RoyerPar Sandrine Royer

Ces derniers jours ont été teintées de réflexions au sujet du stage complété cet été auprès de l’IDEHPUCP. L’horaire incroyablement occupé de mes avant-dernières semaines au sein de l’équipe m’ont fait réaliser à quel point mes collègues étaient motivés et impliqués dans les recherches qu’ils entreprennent. L’humain est au cœur de leurs préoccupations et influence chaque décision. En plus d’être incroyablement compétents dans leurs démarches et dans leur application des principes de droits, ils ont un dévouement porté par une bienveillance envers leurs semblables.

Cela est incroyablement inspirant pour une jeune apprentie du domaine légal comme moi. En effet, je dois avouer qu’au cours de ma première année, les rencontres avec des avocats de grands cabinets et l’attrait d’un salaire rassurant me tentaient relativement. Cependant, à travailler conjointement avec les chercheurs de mon équipe cet été, j’ai pu confirmer une chose quant à mes objectifs de carrière : je souhaite travailler pour les humains et aussi près des humains que possible. Ce que je souhaite communiquer ici est simplement que j’ai envie de faire du bien-être de mes semblables une priorité tout au long de mon cheminement en droit. C’est la raison principale qui m’a poussée à m’inscrire dans ce programme, et ce stage a confirmé ce but.

Je souhaite offrir à mes semblables les outils dont ils ont besoin pour se sentir appuyés, tout en m’assurant de favoriser une relation d’écoute attentive et d’empathie. De cette façon, j’ose espérer que le droit pourra m’aider à défendre les intérêts de mes concitoyens, tout en complémentant l’étendue du domaine légale avec d’autres outils sociaux et communautaires pour assurer une approche adaptée et constructive.

Ainsi, je suis éternellement reconnaissante de l’accueil et de l’intégration que l’IDEHPUCP m’a offerts, et je crois que les apprentissages que j’y ai fait, même à distance, me suivront pour de nombreuses années.